Tous les articles par Gérard Bastide

GB au Centre National d’Entrainement…

…des commandos à Montlouis, pas pour faire un stage-survie, mais pour répondre à l’invitation du Parc Régional des Pyrénées catalanes pour présenter la voie verte du Haut-Languedoc. Le tout à l’occasion des Journées Vauban. L’occasion rare de découvrir de l’intérieur cette cité militaire depuis Louis XIV…et de goûter aux spécialités locales sous le soleil des Pyrénées Orientales !

une compensation qui n’est pas acceptable

( paru sur le site du collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet)

Les réponse alambiquées et purement comptables du Conseil Général du Tarn confirment tout le mal que je pense de cette prétendue notion de « compensation ». »Dépenser, compenser », la racine est la même. On est face à une logique comptable d’essence néo-libérale qui se contrefiche des impacts réels sur le vivant. Ca avait commencé il y a quelque temps avec les hélicos à la Nicolas Hulot et autres Arthus-Bertrand : je te parcours 1000 km en hélico, mais à la place et « pour compenser », je replante des
arbres ou j’ouvre une école au fond de la brousse.L’arithmétique y trouve peut être son compte, pas la biodiversité.Et que je te verdis mon image et que je me donne bonne conscience à peu de frais.
Déclinaisons possibles :
je fume comme un pompier la semaine mais »pour compenser »
je fais deux heures de running en salle et trois longueurs de piscine le dimanche;
j’ai écrasé accidentellement un gamin mais « pour compenser », le tribunal
estime à tant de milliers d’euros le préjudice;
je détruis des milliers d’hectares de forêt primaire et
« pour compenser » je crée une fondation verte…etc.
on touche le fond de l’absurde comptable avec « la plus-value des travaux »
et les « coefficients multiplicateurs ».
La nature, ça vit, ça meurt, ça pousse, ça se régénère ou ça se pétasse, mais ça ne se compense pas.
Difficile d’expliquer ça à une salamandre écrasée ou un paysan exproprié.
Il s’agit clairement de deux conceptions du monde qui s’affrontent.
c’est peu dire qu »ils » ne sont pas prêts à entendre nos arguments…

Festival d’Aurillac

Comme chaque année depuis 29 ans, le festival de théâtre de rue d’ Aurillac se tient fin aoüt. Plus de mille compagnies, des spectacles  à chaque coin de rue, la fête permanente mais aussi festival militant avec entre autres la question du statut des intermittents et précaires. L’Intrépide Centripète y était avec son vélo pour s’en mettre plein les yeux…et continuer à chercher son centre.aurillac

eloge du voyage lent

Le Caylar, fin juillet 2014. Huit jours de conférences, diaporamas, films consacrés aux voyageurs  de tout poil, à pied, à vélo , à âne, solitaire ou en famille…magnifiques échanges, mais aussi spectacles, jeux, musiques, balade contée, repas partagés…Une occasion unique de se remuer le dedans de la tête quand on n’a pas forcément la possibilité de vivre plusieurs vies pour tout voyager !

Manche-Flandres à vélo

juin 2014 : partis d’Amiens, sa cathédrale et ses hortillonnages, nous avons roulé jusqu’en baie de Somme, haut-lieu ornitho. Ensuite, parc du Marquenterre, longé la côte d’Opale, franchi la Canche et l’Authie. Visites de Boulogne, Etaples, Calais, les caps Gris-nez et Blanc-nez, Dunkerque. Nous passons ensuite en Belgique flamande. traversée de l’Ijser, cap sur Bruges. Plus de 600 km au compteur. Le vélo électrique a bien marché mais les ennuis de santé de Marie auront écourté ce beau voyage…sans une goutte de pluie !

Flandres

Augustes Pédales 2O14

Fin avril , j’étais l’invité d’honneur de la 4° édition du Festival breton « Augustes Pédales », hymne déjanté au vélocipède et à la lenteur. En résidence durant une semaine, le temps de créer une installation sur le thème de la roue « car notre mémoire est de forme circulaire » qui a nécessité des centaines de roues, axes, pignons, rondelles et engrenages et deux voyages avec remorque ! L’installation a été inaugurée dans la bonne humeur et les visiteurs ont vécu une grande première, la visite d’une expo en s’introduisant par la fenêtre  ! Dans le même temps, j’ai créé avec les bénévoles l’arbre à sieste, une installation  à base de bobines vertes récupérées de l’industrie textile. L’arbre trône désormais sur la façade de la Station-Théâtre de La Mézière.

Mezière
La mezière