…toujours à Aussillon village, dans l’ancienne école rénovée, 34 artistes plasticiens, peintres, sculpteurs se donnent rendez-vous pour la treizième édition. GB y était aussi avec son arborescence rouge.

…toujours à Aussillon village, dans l’ancienne école rénovée, 34 artistes plasticiens, peintres, sculpteurs se donnent rendez-vous pour la treizième édition. GB y était aussi avec son arborescence rouge.
En partenariat avec la médiathèque Le Trait d’Union (association culturelle), le Tortill’Art accueillera début avril une exposition avant la projection du film « Sur la piste de Vincent » réalisé par Gérard Bastide le 7 avril. L’exposition consacrée à Vincent Van Gogh présentera les créations de tous ceux et celles qui auront participé à « Refais ta chambre », une initiative des bénévoles en charge de la médiathèque qui offre à chacun le loisir de laisser libre cours à sa créativité à partir des notices et croquis de la chambre de l’artiste disponibles à la médiathèque, dans les mairies de Soult et Valtoret, à la MJC, dans les écoles, à la section peinture de l’association culturelle et à l’EHPAD. La médiathèque propose aussi de nombreux ouvrages sur Vincent van Gogh et une exposition de documents pour jouer avec l’art.
Toujours dans la vieille école d’Aussillon, un sympathique collectif à géométrie variable d’artistes locaux, des visiteurs curieux…et ça marche !
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…pour l’ami Francis qui à la retraite va s’installer en Bretagne, sa terre d’origine, où il a acheté une petite piaule à retaper quelque part entre Tréguier et Paimpol. J’avais récupéré jadis des petits triangles en bois de hêtre. une fois peints, ils sont devenus des voiles de navires pour ce grand amateur de mer.
Cette année, le thème du festival du film documentaire de Labastide-Rouairoux c’était l’amour. Invité à proposer une installation, j’ai apporté mes tôt t’aime, mes ménageries amoureuses, mes érodéchets, mes cailloux bavards, vidé mes fonds de tiroirs à la recherche de couples -bout de ficelle, de fil de fer-coeur à prendre…
Ca faisait longtemps que j’avais envie de bâtir une capitelle de A à Z, « du sol au plafond ». Au printemps 2004, j’ai trouvé un magnifique endroit au sud de Castans (Aude ) sur le Quiersboutou (837 m) d’où l’on a une superbe vue panoramique. Juste à côté, il y avait des lauzes délitées qui pourraient fournir la matière première. J’ai proposé cette installation au G.R.A.A.L. de Castans. Le 21 septembre 2004, avec mon copain Djemel, nous avons commencé le chantier et nous avons passé une (courte) nuit dans l’abri de fortune. Au matin, les bénévoles de l’association sont venus nous rejoindre et le travail s’est brusquement accéléré. A plusieurs, on a pu transporter des dalles de couverture beaucoup plus lourdes. Le chantier s’est encore poursuivi le lendemain et le plus gros était fait. J’avais monté là haut une brouette et un court tuyau de cheminée mais ils ont été enlevés. Et je viens d’avoir l’agréable surprise de découvrir que sur la version la plus récente de la carte IGN, la capitelle y figure !
La 11° édition du festival du film documentaire Echos d’ici, Echos d’ailleurs de Labastide-Rouairoux était consacrée à l’art. Pour l’occasion j’ai conçu une sorte de mémorial renfermant une trentaine de citations d’artistes sur papier glacé. Elles sont disposées sur un volume de plusieurs mètres cube formé par des palettes et des cagettes et recouvert de vieilles toiles de jute « les bourras » maintes fois reprisées. Ce volume est à son tour enclos par des sortes de « pénétrables » à la façon de Soto qui définissent un espace de 20 mètres carrés. Ils sont constitués de milliers de cônes de plastique ou de carton issus eux aussi de l’industrie textile; je comptais réaliser toute l’installation en noir mais les dernières usines textiles que j’ai contactées n’étaient pas en mesure de m’en fournir assez. C’est pourquoi la façade de mon installation est verte (avec une coquetterie rouge au milieu, fente ? ouverture ? cicatrice ?), un côté noir et l’autre en cônes de carton. L’installation est restée visible quelques jours, a été appréciée et visitée par des classes scolaires.
Encore un beau travail plus-que-scolaire mené par Pierre C., le conseiller pédagogique,
les enseignants motivés et les mômes bien enthousiastes à la suite de leur visite au festival Echos-ci
Echos- de Labastide-Rouairoux en octobre 2017. La publication ne peut évidemment pas rendre compte de tout
le foisonnement d’idées, de recherches, d’inventivité mais telle quelle, elle offre déjà une bien belle vitrine
à l’école quand celle-ci se préoccupe d’installer les enfants au plus près de la création contemporaine.
C’est par ici et je trouve qu’ils m’ont fait un bien bel hommage !