et un papier sympa, quoique court, dans Montagnes magazine (février ?) 2012.
Le journaliste, un peu affabulateur, mentionne des crevaisons de pneu dont je n’ai jamais fait état. Graine de romancier, va !
Une critique sympa dans L’Encrier Renversé n° 64 (tout copinage mis à part,
évidemment ):
« Ce recueil rassemble quatorze nouvelles sculptées à la main de cet auteur riche de multiples influences (il s’affuble lui-même des sobriquets d’ermite précoce, plasticien ferrailleur, écriveur polygraphe, militant écolo, cycliste méditerranéen, dresseur de pierres, conteur déjanté …) C’est une anthologie des meilleurs textes de GB que nous proposent ici les éditions Périé. Bref, derrière ces écrits qui ne peuvent laisser indifférent, on trouvera une grande sensibilité, une fantaisie iconoclaste,et, sous-jacentes, les préoccupations de notre temps(…) à découvrir ! »
Salon du livre de Gaillac (81), 6 & 7 octobre 2012 sur le thème « en quête de … »
Nombreux auteurs, une foule d’animations à voir sur le site du Festival.
GB y sera présent sur le stand de l’éditeur « Le Pas d’Oiseau ».
1° novembre 2011 :
« Polyfaiseur de multichoses », comme il se définit lui-même sur son site, Gérard Bastide est entre autre un « écriveur polygraphe » et un « cycliste oblique ». Sans compter un goût certain pour le sud… Tout ça ne peut donner qu’une œuvre peu catholique (pardon…) et originale. A priori tout ça me plait bien. Lisons La Voie cyclique, dont le titre est déjà une occasion de constater l’humour et le jeu avec les mots que l’on retrouvera tout au long du recueil.
« J’ai tant de choses à voyager »
Le propos de l’auteur est de nous emmener, à vélo, sur les sommets méditerranés. J’aime bien la montagne. Je n’aime pas le vélo. Et les récits des cyclotouristes me laissent souvent sur ma faim : je n’adhère que rarement aux histoires de dérailleurs qui déraillent et de mollets qui fléchissent. Mais dès les premiers mots – la citation en exergue du premier récit, ce « Pour survivre, il faut raconter des histoires » de Eco – et les premières lignes de « Précyclule », je me sens un peu rassuré. Il s’agit de « circonscrire une quête », de « chercher une identité commune » à une « entreprise déraisonnable (qui) n’exclut pas un certain pragmatisme. » On dirait que ça ne va pas être triste, tout en restant à une certaine hauteur… Mais d’abord: faut-il y aller à vélo ? Où, dit plus crûment : est-ce utile de remplacer une sieste par quatre heures de pédalage en plein soleil ? Oui et non. D’abord parce que « toutes les forces physiques qui mettent ce monde en branle semblent s’être liguées contre l’homme debout. » Mais quand on cherche une « voie », et que le taôisme propose des étapes « assez longues et sans ravitaillement », la « voie cyclique » est peut-être ce qui convient le mieux à ce sportif du sud, à ce « cycliste tendance romantique musclé. » Et puis il y a, comme après tout effort physique ; à pied ou à vélo, une sorte de récompense. « Le Bon Faiseur qui récompense les cyclistes méritants a généralement placé au haut des cols d’agréables descentes qui font de l’air, sèchent la sueur et permettent d’oublier les tourments de la veille. »
« Cette montagne me va à gravir »
Dans ces récits on trouvera donc plein d’histoires, et aussi des références à quelques voyageurs ou nomades, comme Thoreau, Kenneth White ou Sylvain Tesson, ce qui n’a rien d’étonnant pour ces voyageurs qui préfèrent « l’ailleurs » au sens physique, mais aussi au sens intellectuel, un « Tibet mental ».
Suivons Bastide. Partons aux Pyrénées, à l’Etna, aux Baléares, au Canigou, au Ventoux, à l’Olympe… à la recherche de ces « cultures de l’altitude, tout ce que la longue mémoire des hommes et leurs croyances ont pu forger à partir de ces sommets. »
Gérard Bastide – La Voie cyclique
Sommets méditerranéens à vélo
Editions Le Pas d’oiseau 2011.
GB dans Télérama n°3229
Et un petit papier dans « La Dépèche », au rayon surgelés.
Retrouvez les notes de lecture sur « la Voie cyclique »par Lionel Bedin sur le blog des écrivains-voyageurs. ainsi que toute une flopée d’excellentes critiques sur un paquet de livres autour de la littérature de voyage.De quoi ne plus être jamais seul au fond de l’igloo ou au milieu des bois !
Enfin du nouveau en matière de transmission de l’information, une révolution en marche ! Gutenberg, reviens, ils sont devenus fous !
vous m’en direz des nouvelles !