La 2° édition du salon Délire de Lire se tenait à Pont de l’Arn, le 21 octobre.
Plus de 15 auteurs régionaux, des lectures de textes, des signatures, le soleil, public nombreux et intéressé, excellente organisation…GB y était !
Archives de catégorie : l’ecriveur polygraphe
l’Intrépide Centripète
L’INTRÉPIDE CENTRIPÈTE
UN PÉRIPLE GÉODÉSIQUE !
UNE AVENTURE POÉTIQUE !
UNE ENTREPRISE LITTERAIRE INTERACTIVE !
Ca y est !
Un beau jour, l’Intrépide Centripète a décidé de partir ( à vélo) à la recherche du Centre.
Avait-il trop roulé aux confins du monde ?
Peut-être était-il lassé d’être à la périphérie, à la circonférence, à la marge, décentré, déconcentré.
En un mot ex-centrique.
Pour toucher son Graal géographique- son Géograal- l’Intrépide Centripète sera prêt à toutes les aventures, ne négligera aucun détour.
Il enfourchera sa bicyclette vers les deux bouts, les trois points, les quatre horizons, les cinq continents, les Cyclades, les sept mers.
Finira t-il par atteindre- peut-être- son centre à lui, son juste milieu ?
(même si le milieu et le centre, c’est pas pareil, mais ne compliquons pas).
Alors suivons l’Intrépide Centripète dans son périple concentrique.
Lui, il nous tiendra en haleine par ses carnets de voyage, le récit au jour le jour de ses découvertes, ses rencontres, ses déconvenues aussi car on peut bien se douter que le Centre ne laisse pas facilement approcher. Vous, vous pouvez aussi l’aider par vos témoignages, vos informations.
Vos contributions, si modestes soient-elles, pourront lui être utiles dans sa quête.
Toi aussi, participe à l’exaltante expédition de l’Intrépide Centripète à la recherche du Centre !
Si tu as une quelconque idée du lieu où pourrait se trouver le Centre,
si tu as des indices,
si un jour tu l’as approché,
si tu connais l’homme qui a vu l’homme qui a vu le centre,
si tu connais quelqu’un qui pourrait fournir une information (fiable, bien entendu ),
n’hésite pas à le faire savoir au Centre des Données Concentriques de l’Intrépide Centripète (CDC)
Un site dédié devrait voir le jour ces prochaines semaines, rassemblant témoignages, dessins, commentaires, cartes,récits, suggestions.
Il sera l’amorce d’une aventure littéraire interactive où l’on verra se construire, semaine après semaine, avec votre aide,
le récit haletant- forcément il a le temps-de cette saga hors du commun.
En attendant, les 1° infos peuvent être envoyées à
moi
qui assurera le secrétariat de l’Intrépide Centripète et du CDC.
Précisez juste si vous souhaitez garder l’anonymat ou si au contraire vous tenez à voir mentionné votre nom dans cette aventure.
merci par avance de votre collaboration.
GB dans Montagnes-Magazine
L’outre-frontière et l’Encrier Renversé
Une critique sympa dans L’Encrier Renversé n° 64 (tout copinage mis à part,
évidemment ):
« Ce recueil rassemble quatorze nouvelles sculptées à la main de cet auteur riche de multiples influences (il s’affuble lui-même des sobriquets d’ermite précoce, plasticien ferrailleur, écriveur polygraphe, militant écolo, cycliste méditerranéen, dresseur de pierres, conteur déjanté …) C’est une anthologie des meilleurs textes de GB que nous proposent ici les éditions Périé. Bref, derrière ces écrits qui ne peuvent laisser indifférent, on trouvera une grande sensibilité, une fantaisie iconoclaste,et, sous-jacentes, les préoccupations de notre temps(…) à découvrir ! »
GB au salon du livre de Gaillac
Salon du livre de Gaillac (81), 6 & 7 octobre 2012 sur le thème « en quête de … »
Nombreux auteurs, une foule d’animations à voir sur le site du Festival.
GB y sera présent sur le stand de l’éditeur « Le Pas d’Oiseau ».
jolie critique sur
GB dans Atouts-Tarn
sur le blog « écrivains et voyageurs »
1° novembre 2011 :
J’ai lu « La Voie cyclique » de Gérard Bastide
« Polyfaiseur de multichoses », comme il se définit lui-même sur son site, Gérard Bastide est entre autre un « écriveur polygraphe » et un « cycliste oblique ». Sans compter un goût certain pour le sud… Tout ça ne peut donner qu’une œuvre peu catholique (pardon…) et originale. A priori tout ça me plait bien. Lisons La Voie cyclique, dont le titre est déjà une occasion de constater l’humour et le jeu avec les mots que l’on retrouvera tout au long du recueil.
« J’ai tant de choses à voyager »
Le propos de l’auteur est de nous emmener, à vélo, sur les sommets méditerranés. J’aime bien la montagne. Je n’aime pas le vélo. Et les récits des cyclotouristes me laissent souvent sur ma faim : je n’adhère que rarement aux histoires de dérailleurs qui déraillent et de mollets qui fléchissent. Mais dès les premiers mots – la citation en exergue du premier récit, ce « Pour survivre, il faut raconter des histoires » de Eco – et les premières lignes de « Précyclule », je me sens un peu rassuré. Il s’agit de « circonscrire une quête », de « chercher une identité commune » à une « entreprise déraisonnable (qui) n’exclut pas un certain pragmatisme. » On dirait que ça ne va pas être triste, tout en restant à une certaine hauteur… Mais d’abord: faut-il y aller à vélo ? Où, dit plus crûment : est-ce utile de remplacer une sieste par quatre heures de pédalage en plein soleil ? Oui et non. D’abord parce que « toutes les forces physiques qui mettent ce monde en branle semblent s’être liguées contre l’homme debout. » Mais quand on cherche une « voie », et que le taôisme propose des étapes « assez longues et sans ravitaillement », la « voie cyclique » est peut-être ce qui convient le mieux à ce sportif du sud, à ce « cycliste tendance romantique musclé. » Et puis il y a, comme après tout effort physique ; à pied ou à vélo, une sorte de récompense. « Le Bon Faiseur qui récompense les cyclistes méritants a généralement placé au haut des cols d’agréables descentes qui font de l’air, sèchent la sueur et permettent d’oublier les tourments de la veille. »
« Cette montagne me va à gravir »
Dans ces récits on trouvera donc plein d’histoires, et aussi des références à quelques voyageurs ou nomades, comme Thoreau, Kenneth White ou Sylvain Tesson, ce qui n’a rien d’étonnant pour ces voyageurs qui préfèrent « l’ailleurs » au sens physique, mais aussi au sens intellectuel, un « Tibet mental ».
Suivons Bastide. Partons aux Pyrénées, à l’Etna, aux Baléares, au Canigou, au Ventoux, à l’Olympe… à la recherche de ces « cultures de l’altitude, tout ce que la longue mémoire des hommes et leurs croyances ont pu forger à partir de ces sommets. »
Ce que je pensais en ouvrant ce livre s’est avéré : ces récits – ce « concerto pour route et cyclo – sortent de l’ordinaire des journaux de voyages cyclotouristiques. La machine est bien là, elle est même le pivot des récits, mais elle est « l’outil commode pour arriver à mes fins personnelles », elle sert surtout à avancer sur la route, de préférence hors des sentiers battus, et est plus souvent prétexte à des bavardages philosophiques – mais une « philosophie du vélo (…) au même titre qu’il y a une philosophie de la clé de 12 ou une éthique du grille-pain » – qu’à des considérations techniques ou topographiques. Pari gagné, si c’était le propos de l’auteur. Très bon petit livre, qui peut être lu et relu – c’est important quand on n’emporte qu’un livre dans le sac à dos, ou la sacoche.
Les premières lignes : « Il s’avance debout au fond des couloirs du temps. L’homme. Avec quelques autres formes dont il partage l’espace, les termitières, les girafes, les autruches et les pingouins, les ours en colère, la pluie, le filet de fumée, il apprend à se tenir droit. Dressé. Bipède. C’est l’arbre qui lui explique tout ça. Et la montagne. »
Gérard Bastide – La Voie cyclique
Sommets méditerranéens à vélo
Editions Le Pas d’oiseau 2011.
GB dans Télérama
GB dans Télérama n°3229
la Voie cyclique dans La Dépèche
Et un petit papier dans « La Dépèche », au rayon surgelés.