où GB proposera des pièces inédites issues de la première expédition au BASTIDISTAN :
» Nous nous doutions qu’il devait bien exister une terre entre le Kamchatka et les Caraïbes. Mais quelle ne fut pas notre surprise lorsque notre mission d’exploration découvrit pour la première fois un nouvel incontinent que nous baptisâmes le Bastidistan ( de «basti», construit et «distan», éloigné ).
Nous avons pu entrer en contact avec les indigènes et découvrir leurs créations, pour la plupart des figurations anthropomorphes. Elles représentent des divinités ou idoles réalisées dans des matériaux divers, bois, tôle, pierre, issus du rebut d’autres civilisations plus évoluées. Elles semblent toutes faire référence à une vague entité suprême, une sorte de Grand Recycréateur. Aucun dogme commun hormis celui de la récupération. Ainsi chaque habitant dès qu’il est en âge de créer réalise la propre effigie de son propre dieu. C’est pourquoi la notion de guerre de religon est inconnue chez eux. De même et, très curieusement, dans cette contrée l’homme est encore une espèce protégée.
Grâce à l’entremise d’un trafiquant, nous avons pu exfiltrer quelques oeuvres typiques du Bastidistan et d’une tribu primitive, les Lârdikoo. Toutefois, notre séjour a été écourté en raison de leur attitude hostile et nous n’avons dû notre salut qu’à une fuite épuisante hors de ces contrées sauvages.
Aussi nous nous sommes promis de monter une nouvelle expédition dans quelques mois, armés cette fois-ci de fusils automatiques et accompagnés de missionnaires. »