11 mars 2012, exactement un an après la catastrophe de Fukushima, RECH, réaction en chaine humaine, se met en place entre Lyon et Avignon sur plus de 230 km dans le site le plus nucléarisé d’Europe !
Nous nous sommes retrouvés plus de 60000 tout au long du parcours à dire non au nucléaire, à demander la sortie de cette impasse technologique et démocratique où nous ont entrainé de force les lobbies fous. Superbe ambiance, soleil chaud et mistral froid. Comme nous sommes arrivés en avance, Marie et moi, nous avons été enrôlés dans l’organisation et nous avons pu vivre l’événement de l’intérieur. Avec nos vélos, nous étions chargés de faire la navette entre la tête et la fin de la chaine sur notre secteur de Sorgues à Bédarrides, répéter les consignes de sécurité, encourager les troupes, donner les dernières infos …et serrer la louche de nombreux potes sur tout le parcours ! photos sur le site
www.chainehumaine.org
Tous les articles par Gérard Bastide
GB dans Atouts-Tarn
GB dans Atouts-Tarn
l’esspo et la presse
vernissage à Aussillon
L’expo « Mythologies provisoires » que je présente à Aussillon , au chateau de la Falgalarié, du 2à janvier au 17 février, sera inaugurée le 20 janvier à partir de 18h30. Présence souhaitée et tenue correcte exigée, pardi.
Le carton d’invitation présente une pièce assez ancienne,
qui se trouve actuellement dans la cour de Roquecave (commune de Ferrals lès Montagnes ».
GB expose à Aussillon
Ma dernière expo remonte à pas mal de temps. Aussi c’est avec beaucoup de plaisir que j’aurai l’occasion de montrer des travaux, pas vraiment récents, mais qui ne sont pratiquement jamais sortis d’ici. L’expo dure du 20 janvier au 17 février à Aussillon , chateau de la Falgalarié plus précisément, et le vernissage aura lieu le 20 janvier à partir de 18H. Tu es, vous êtes naturellement cordialement invité-e.
GB à Aussillon
GB et le concours Allibert trekking
Salut !
je participe au concours Allibert/Millet: une destination (moi j’ai choisi l’Italie du Nord ), quelques photos…et des internautes qui votent pour ce projet. A la clé, la possibilité d’être peut-être tiré au sort pour y partir. E bene, no ?
pour en savoir plus, voir le site
www.allibert-trekking.com/aventure
et laissez votre commentaire.
Mille grazie !
dernière minute : je fais maintenant des 20 finalistes ! Chaque semaine, les 5 candidats qui ont eu le moins de voix sont éliminés. Alors, si vous voulez m’aider…et avoir une chance de partir en Italie ou au moins gagner du beau matos de montagne, n’hésitez pas, quelques clics et merci !
sur le blog « écrivains et voyageurs »
1° novembre 2011 :
J’ai lu « La Voie cyclique » de Gérard Bastide
« Polyfaiseur de multichoses », comme il se définit lui-même sur son site, Gérard Bastide est entre autre un « écriveur polygraphe » et un « cycliste oblique ». Sans compter un goût certain pour le sud… Tout ça ne peut donner qu’une œuvre peu catholique (pardon…) et originale. A priori tout ça me plait bien. Lisons La Voie cyclique, dont le titre est déjà une occasion de constater l’humour et le jeu avec les mots que l’on retrouvera tout au long du recueil.
« J’ai tant de choses à voyager »
Le propos de l’auteur est de nous emmener, à vélo, sur les sommets méditerranés. J’aime bien la montagne. Je n’aime pas le vélo. Et les récits des cyclotouristes me laissent souvent sur ma faim : je n’adhère que rarement aux histoires de dérailleurs qui déraillent et de mollets qui fléchissent. Mais dès les premiers mots – la citation en exergue du premier récit, ce « Pour survivre, il faut raconter des histoires » de Eco – et les premières lignes de « Précyclule », je me sens un peu rassuré. Il s’agit de « circonscrire une quête », de « chercher une identité commune » à une « entreprise déraisonnable (qui) n’exclut pas un certain pragmatisme. » On dirait que ça ne va pas être triste, tout en restant à une certaine hauteur… Mais d’abord: faut-il y aller à vélo ? Où, dit plus crûment : est-ce utile de remplacer une sieste par quatre heures de pédalage en plein soleil ? Oui et non. D’abord parce que « toutes les forces physiques qui mettent ce monde en branle semblent s’être liguées contre l’homme debout. » Mais quand on cherche une « voie », et que le taôisme propose des étapes « assez longues et sans ravitaillement », la « voie cyclique » est peut-être ce qui convient le mieux à ce sportif du sud, à ce « cycliste tendance romantique musclé. » Et puis il y a, comme après tout effort physique ; à pied ou à vélo, une sorte de récompense. « Le Bon Faiseur qui récompense les cyclistes méritants a généralement placé au haut des cols d’agréables descentes qui font de l’air, sèchent la sueur et permettent d’oublier les tourments de la veille. »
« Cette montagne me va à gravir »
Dans ces récits on trouvera donc plein d’histoires, et aussi des références à quelques voyageurs ou nomades, comme Thoreau, Kenneth White ou Sylvain Tesson, ce qui n’a rien d’étonnant pour ces voyageurs qui préfèrent « l’ailleurs » au sens physique, mais aussi au sens intellectuel, un « Tibet mental ».
Suivons Bastide. Partons aux Pyrénées, à l’Etna, aux Baléares, au Canigou, au Ventoux, à l’Olympe… à la recherche de ces « cultures de l’altitude, tout ce que la longue mémoire des hommes et leurs croyances ont pu forger à partir de ces sommets. »
Ce que je pensais en ouvrant ce livre s’est avéré : ces récits – ce « concerto pour route et cyclo – sortent de l’ordinaire des journaux de voyages cyclotouristiques. La machine est bien là, elle est même le pivot des récits, mais elle est « l’outil commode pour arriver à mes fins personnelles », elle sert surtout à avancer sur la route, de préférence hors des sentiers battus, et est plus souvent prétexte à des bavardages philosophiques – mais une « philosophie du vélo (…) au même titre qu’il y a une philosophie de la clé de 12 ou une éthique du grille-pain » – qu’à des considérations techniques ou topographiques. Pari gagné, si c’était le propos de l’auteur. Très bon petit livre, qui peut être lu et relu – c’est important quand on n’emporte qu’un livre dans le sac à dos, ou la sacoche.
Les premières lignes : « Il s’avance debout au fond des couloirs du temps. L’homme. Avec quelques autres formes dont il partage l’espace, les termitières, les girafes, les autruches et les pingouins, les ours en colère, la pluie, le filet de fumée, il apprend à se tenir droit. Dressé. Bipède. C’est l’arbre qui lui explique tout ça. Et la montagne. »
Gérard Bastide – La Voie cyclique
Sommets méditerranéens à vélo
Editions Le Pas d’oiseau 2011.
GB dans Télérama
GB dans Télérama n°3229