De Claude Marthaler, aux éditions Olizane. L’infatigable globe-trotter-cycleur-pédaleur écrivain signe là son dernier titre. Surprise, au détour d’une page (la 102), voilà qu’il me fait l’amitié-et la surprise-de citer l’Intrépide Centripète. Ainsi naviguent les idées entre cyclistes -auteurs, entre formules, cartes, découvertes, amitié et tranches de vie !
Archives de catégorie : l’ecriveur polygraphe
recette anti-crabe
Je lisais le « journal de bord » de Jeanne Gleyzes, le récit bien ficelé de son combat victorieux contre la maladie quand, au détour d’une page, j’ai eu la surprise de m’y retrouver cité, in extenso s’il vous plait, sous la forme d’un petit courriel d’encouragement que je lui avais envoyé. Comme il était tombé en quelque sorte dans le domaine public après son édition, il m’a semblé que je pouvais à mon tour lui ôter tout caractère intime et éventuellement, faire profiter d’autres lecteurs/lectrices de ma recette : » à l’entrée de cet hiver qui arrive sur la pointe des châtaignes, nous te proposons un cocktail dont voici la composition, doses établies a vista de nas : 60% d’énergie positive, 15% de patience, 20% de bonne humeur, rigolades et fous-rires, 25% d’émerveillements quotidiens, (paysages, visites, expos, jardin…), 3% de courage, 10% de philosophies diveres ( zen, tao, Epictète, chamanisme…),12% de lectures choisies, 43% d’amour (dosage finement établi après de nombreuses discussions ) Comment ça, ça dépasse 100%100 ? Je me doutais bien qu’on avait un peu forcé sur les doses. Dans ce cas, tu remixes tout ça en précisant que c’est à étaler sur la semaine. Et c’est le moment pour toi de faire le point et d’en profiter pour faire le tri entre l’essentiel et l’accessoire, un peu comme au printemps quand on fait une descente dans son armoire à fringues et qu’on se décide à faire le tri… »
l’intrépide à Pougne-Hérisson
dix ans de textes « kleenex » joués en public
Oups ! Je sais pas ce qui lui a inspiré ce titre, à la journaleuse, mais je trouve que quatre-vingt ça fait beaucoup. Même pour un type comme moi.En fait, c’est DIX ans qu’il faut lire, dix ans de contes, récits et sketches joués en public pour la fameuse rando contée du festival occitan Mai que Mai et compilés dans ce livre pour cet anniversaire…
Harfang N°50, mai 2017
Harfang, honorable revue de littératures, basée à Angers et dédiée au texte court, fête ses 25 ans d’existence !
C’est pas rien quand on sait la difficulté à survivre dans le marigot de l’édition avec l’ambition de proposer autre chose que des bestesélères. Pour son cinquantième numéro, Harfang a eu la bonne idée d’exhumer l’un de mes textes de 2004 ( ce qui est une preuve supplémentaire de leur bon goût ). Pour s’abonner à la revue, c’est par icirevueharfang@laposte.net Continuer la lecture de Harfang N°50, mai 2017
GB prend le large à Binic
Le thème 2016 du concours de nouvelles ? « fortunes de mer ». Pour le dire autrement, naufrages et autres infortunes salées. C’était à Binic (Côtes d’Armor). Même si je suis un terrien pur beurre. La preuve, pour moi la haute mer commence dès que j’ai de l’eau aux genoux. Moi j’ai toujours adoré les récits de mer. Et le vocabulaire maritime. Et les embruns. Alors j’ai envoyé le texte d’une petite pomme qui voulait voir la mer au péril de sa vie…Evidemment, tu veux en savoir un peu plus ? Sans avoir à acheter le recueil ? Allez, juste pour toi et en promo, voici le texte dont avec lequel que j’ai gagné…
NAUFRAGE A TERRE
Là-bas, c’est le bas-bout de l’extrême-terre. L’horizon de varech s’aplatit complètement comme une grande bête liquide et laisse à leurs fluides agapes la terre, l’air et l’eau. Ces épousailles deux fois par jour du roc et de l’écume, du sable gris et de l’eau marine, ça se nomme la grande baie. La mer s’enfuit à la frange visible du monde et l’oeil n’arrive plus à choisir entre ces bandes de bleus, à décider parmi toutes ces horizons de mer un peu tremblés et tous ces grains mouillés sur les buvards de l’eau. Continuer la lecture de GB prend le large à Binic
contes, racontes & esqueches
Le festival occitan des Hauts cantons de l’Hérault, Mai que Mai, fête cette année ses dix ans. Dix ans d’initiatives en faveur de la langue et de la culture occitanes, ateliers de langue, groupe de musique, bals, stages, festival, cinéma, toponymie, cirque, danse, arts plastiques, difficile de tout résumer. Et la traditionnelle rando-spectacle du jeudi de l’Ascension. Pour cet anniversaire, l’association Tafanari à l’origine du projet publie une sélection de quelques-uns de mes contes, récits et sketches, contes, racontes & esqueches, une jolie façon de se remettre en tête et en bouche l’ambiance unique de ce festival unique !
Prix de vente: 10 € au profit de l’association
Même que le site de la lecture en Languedoc-Roussillon, hé bé il en cause !
l’Intrépide dans la Dépêche du Midi
Publié le 13/12/2016 à 03:50, Mis à jour le 13/12/2016 à 08:03Gérard Bastide présente «L’intrépide centripète» /Photo DDM
Le voyage géopoétique de Gérard Bastide
Sa plume n’est jamais au repos, pas plus que sa créativité. Le nouveau livre de Gérard Bastide est paru il y a quelques semaines. «L’intrépide centripète» est le récit des aventures d’un personnage qui n’est autre que l’auteur, à la recherche du centre. Gérard Bastide s’est rendu physiquement dans tous les lieux qui sont évoqués au fil des pages, son aventure a duré près de trois années de voyages, de réflexions philosophiques et poétiques, de recherches géographiques, trois années où, très régulièrement, il se glissait dans la peau de son personnage avant de coucher sur papier ses impressions. «Trop longtemps je fus en marge. Excentré, décentré, déconcentré. En un mot, ex-centri-que. Aussi ai-je décidé de consacrer le reste de ma vie à la recherche du centre. S’il existe.» C’est ainsi que débutent les tribulations géopoétiques d’un cycliste lunaire qui, cramponné à son guidon, emmène ses lecteurs dans ses errances et leur fait découvrir de nombreux cœurs du monde, nombrils, centres, milieux et autres axes, consignés dans son carnet de voyage. Dans sa quête initiatique, l’érudition de son fidèle secrétaire l’amène à des profondes réflexions et finalement à se recentrer sur le sens à donner à sa vie.
Un beau récit tout droit sorti de l’imaginaire fertile de Gérard Bastide, «polyfaiseur de multichoses», musicien, conteur, acteur, nouvelliste, artiste plasticien, écrivain entre autres talents. Dans cet ouvrage tout en décalé, il incite à la réflexion sur le sens de la vie ; chacun doit trouver son «centre», son but pour aller de l’avant et la chute est résolument optimiste. Artisan voyageur, passionné de cyclisme, Gérard Bastide a déjà en tête de nouveaux projets : il participe en outre très régulièrement à des festivals et salons, sans oublier les concours de nouvelles et a déjà été primé à plusieurs reprises.