Quelques mois après la parution de mon dernier titre « Le voyageur est un menteur », un lecteur m’a transmis le courrier enthousiaste d’un autre lecteur à qui il avait offert le livre. Ce genre de situation est suffisamment rare pour que- ma modestie dût-elle en souffrir- je ne résiste pas au plaisir de la copier ici :
» (…) quelle surprise ce livre ! Je ne connaissais pas Gérard Bastide. Il était temps. Evidemment, je comprends pourquoi tu as pensé à moi car, dès les premières pages, je me suis retrouvé dans ce « voyageur menteur ». Enfin, vélo-périple-bivouac-rencontres, là s’arrêtent les ressemblances car ma plume glisse plus péniblement que mon vélo ne roule. Je t’avoue que, si les chemins parcourus laissent des traces profondes (et invisibles) , celles de Gérard Bastide, comme son mandala de couverture ( quelle belle et lumineuse façon de raconter les voyages cyclistes), sont en plus nettes et précises, montrant sans ostentation son érudition, restant toujours à fleur d’humour quand il referme une parenthèse à gorge déployée… et ce rébus, comme une magnifique excroissance sur le nez de cet itinéraire que je n’avais pas débusquée ! Je connais quelques voyageurs-narrateurs (Nicolas Bouvier, Sylvain Tesson entre autres) qui m’aident à découvrir dans mes pérégrinations des » filons d’or » à côté desquels je serais passé sans eux, ce « voyageur-menteur » fait mieux : il m’a taillé une branche de coudrier pour trouver des sources nombreuses et rafraichissantes pour l’Ame… Merci donc pour ce livre-boussole aussi. Hélas, et malgré sa bibliographie étoffée, je n’ai trouvé aucune entrée ‘Gérard Bastide’ à la médiathèque (…) mais je n’abandonnerai pas une veine aussi prometteuse… »
Glups !