Tous les articles par Gérard Bastide

Camina que caminaras, une brève histoire des chemins

Dans le cadre du XXXII° cycle culturel d’automne de Saint-Pons, je propose une conférence-diaporama sur l’histoire des chemins,  du cairn au GPS, en passant par les drailles, les voies romaines, les chemins de pélerinage jusqu’aux actuels sentiers de grande randonnée.

Jeudi 29 octobre à 18H au cinéma Star de St-Pons, avec les précautions en usage- entrée libre et gratuite

Pedegueine à Castelnau-Barbarens

 « Nous l’attendions tous avec impatience et il est apparu tout en haut de la pousterle, porte du Couchant, ce soir du 1er août 2020.
Pedegueine, égal à lui-même, nous accueille de manière fort peu courtoise : Que faites-vous là ? Allez vous-en, vous n’avez rien à faire ici ! Ce brave Pedegueine oublie pourtant que nous sommes « chez nous » et qu’il est l’invité des citoyens de Castelnau-Barbarens.
En tout cas, la cinquantaine de personnes venues des 4 coins de la France (oui parfaitement!) s’attendent à autre chose qu’une belle « engueulade« , fût-elle de Pedegueine ! »
… pour connaitre la suite de cette balade contée à la pleine lune d’août, allez donc faire un tour sur le site de l’ARAD, cette si dynamique association qui fait battre le coeur du Rondèu de Castelnau !

Haïkus de la saison des confins

Au premier jour du confinement, « la saison des confins », ces pensées, réflexions, brèves de conteur et autres aphorismes que j’ai baptisés haïkus sont nés de la nécessité d’élever une petite barricade poétique et personnelle face à la fureur des temps. Ce recueil regroupe également quelques textes bien plus anciens.

La forme du haïku qui vient du Japon est un genre extrêmement codifié. Ceux que j’ai produits durant cette si étrange période où nous fûmes assignés à résidence ne relèvent d’absolument aucun formalisme et l’on est tout à fait en droit de considérer que j’ai carrément usurpé le terme. Mais il s’agit avant tout bien plus d’un état d’esprit que d’une métrique. C’est en cela que ces « Haïkus de la saison des confins » ont peut-être un point commun avec leurs lointains cousins japonais, le parfum indélébile de l’instant éphémère.