Tous les articles par Gérard Bastide

Love tour 2018

Love Tour qui allait, je le rappelle, de Beaulieu à Beaulieu, Beaulieu à Beaulieu, pour finir  à Beaulieu en passant par Beaulieu. Nous avons donc tenté avec Marie de faire la dernière étape , Beaulieu  (du Gard ) à Beaulieu (près Montpellier ). De love point, un peloton lancé à 32-35 km /h, pas un seul bonjour… et nous loin loin derrière sans carte, sans topo, sans trace, sans GPS en pleine pampa ! D’où le recours aux solutions éprouvées, se guider  à l’estime, au soleil pour finir par dégotter une carte  touristique dans un camping et rallier l’étape deux heures après tout le monde. Bôôôn… reste la photo sympa avec nos potes de chez Cyclable .

le vélo à l’ancienne

Après un passage au « concours de machines » de Bruniquel (Tarn-et Garonne )où j’ai pu voir les réalisations d’une quinzaine
de fabricants de cadres de vélo avec un cahier des charges « bagpacking-longue distance -bivouac »,j’ai plongé cinquante ou quatre-vingt ans en arrière avec l’Anjou vélo vintage : cadre,Saumur sur les bords de Loire,quelques 8500 participants rétro-chapeau melon-bretelles-moustaches-jupe plissée, les paysages de l’Anjou, le Crémant du bord de Loire, la visite de caves, champignonnières, châteaux, etc …super beau temps, on a aimé !

écrivains-reporters en herbe 4

Encore un beau travail plus-que-scolaire mené par Pierre C., le conseiller pédagogique,
les enseignants motivés et les mômes bien enthousiastes à la suite de leur visite au festival Echos-ci
Echos- de Labastide-Rouairoux en octobre 2017. La publication ne peut évidemment pas rendre compte de tout
le foisonnement d’idées, de recherches, d’inventivité mais telle quelle, elle offre déjà une bien belle vitrine
à l’école quand celle-ci se préoccupe d’installer les enfants au plus près de la création contemporaine.
C’est par ici  et je trouve qu’ils m’ont fait un bien bel hommage !

« pédale douce »

« Pédale douce » est le dernier titre de Frank Michel paru aux éditions Livres du Monde. De lui, j’avais déjà lu « éloge du voyage désorganisé ”, une réflexion approfondie sur le voyage, la littérature de voyage, la Nomadie … et voilà que dans ce nouvel opus d’une centaine de pages, l’auteur prend la peine de citer l’Intrépide :

“ Notre cycliste oblique revient à la charge, toujours pacifiquement et à vélo, dans un livre plus déjanté encore, au titre programmatique : l’Intrépide Centripète à la recherche du Centre (2016). Le récit d’un être en marge en quête de son centre. Et pour rayonner en son sein, rien de tel qu’un bon trip à vélo en mode géopoétique, d’où l’on verrait presque le fantôme de Kenneth White surgir en haut d’une colline ou au détour d’un virage… cramponné à son guidon et à l’affût du bruit du monde, le poète cycliste se met en selle et, à petite vitesse pour mieux cerner les hommes et laisser infuser les idées, il cible l’axis mundi, ce pilier de la terre, il erre à la recherche du nombril du monde, pétri d’un humanisme à toute épreuve, défiant toutes les embûches sur son passage. Il fallait bien tout ce détour par le voyage lent pour se recentrer sur l’essentiel, c’est-à-dire sur le sens qu’on donne à sa vie. A l’issue de trois années de tribulations cyclistes, géographiques et philosophiques, il réussit à nouveau magistralement- comme dans son livre précdent- à éviter l’écueil des journaux ou carnets de voyage cyclotouristiques, si redondants et ennuyeux, en veillant minutieusement à toujours placer les mots devant les roues et la poésie avant l’effort. La preuve que le vélo ne s’apparie pas qu’avec l’effort et la gloire, mais aussi avec la créativité, l’imaginaire, la jouissance, le bonheur et parfois la littérature. »

N’en jetez plus !
Après ça, il ne me reste plus qu’à entrer aux éditions de la Pléiade…

causse toujours tu m’intéresses

C’était le 3 juin et ça s’appelait « les mots de la nature, la nature des mots » et il y avait un peu de vent, pas trop quand même et il a pas plu alors c’était bien et on a marché sur le causse de Caucalières et on a vu des orchidées et des graminées et on a même vu des ornithologues à quatre pattes et il y a eu des sketches et de la musique et j’en ai profité pour raconter des histoires du temps où Caucalières (quai+cale+hier ) était un port de mer et j’ai même attrapé des tiques dans l’herbe que j’ai relâchées après les avoir espouties.

GB teste la Frise

Le prétexte, c’était pour rendre visite au « pape » du cyclotourisme néerlandais,  Frank van Rijn, 680000 km en voyage, 123 pays traversés, 8 langues parlées, 16 bouquins de récits de voyage publiés et fêter ensemble ses 70 ans, dont 53 le cul sur une selle. Nous sommes donc allés lui rendre visite chez lui, en Drenthe, province septentrionale à l’est de la Frise. Nous avons pédalé dans des paysages magnifiques, roulé jusqu’à la mer des Wadden et poussé jusqu’à Leeuwarden qui est cette année la capitale européenne de la culture. Que du beau, du vélo, du cool. Une tout autre culture, c’est sûr. Quand on revient dans le sud de la France, on se sent, comment dire, un peu décalé…

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