Tous les articles par Gérard Bastide

Augustes Pédales 2014

GB invité d’honneur d’un festival breton ? Si si. Pour le festival Augustes Pédales qui se tiendra les 26 et 27 avril prochains à La Mézière (20 km au nord de Rennes ) je serai en résidence  pour faire une installation à base de roues, créer un arbre à siestes, proposer une (cir)conférence sur l’histoire de la roue, un spectacle de contes de voyages, un bal  cycliste, montrer un diaporama sur le tour de la Méditerranée et un échange sur  » la voie cyclique », rien  que ça ! le menu  complet de l’édition 2014

un commentaire sympa…

Ben oui, c’est tellement rare un retour de lecture ! Quand le lecteur n’a pas apprécié, généralement  il ne prend pas la plume pour le dire à l’auteur. Mais même quand il a apprécié, c’est trop rarement qu’il prend le temps- la peine ?-de le dire à l’auteur. Qui en a pourtant tellement besoin. Pas pour satisfaire son narcissisme, mais pour se dire qu’il n’a pas tout à fait travaillé pour rien  si son texte a trouvé un écho. C’est tellement ingrat l’écriture ! Tu es musicien , comédien, plasticien, le retour est plus immédiat. Mais l’écriture… faut sans doute avoir un grain. Alors, une fois de temps en temps, un petit plaisir…my1my2

le métier à tisser les songes prolétaires

C’était une commande de la municipalité, proposer un travail sur le thème du textile
dans la vitrine d’un ancien  commerce. Je suis parti d’un tableau de Van Gogh, mais j’ai souhaité un tisserand heureux dans un univers gai et coloré. J’ai toujours travaillé uniquement avec des matériaux de récupération. En mars 2014, le commerce a été vendu, j’ai dû démonter mon métier. Les éléments ont fini dans la chaudière, ils nous ont chauffé trois jours. N’en reste que quelque photos. Ainsi toutes choses éphémères…

tisserand

fin de parcours

mars 2014, fin de mon mandat d’élu à la commune de Labastide-Rouairoux. Par la même occasion, fin de mon mandat de vice-président du Parc régional du Haut-Languedoc puisqu’il faut être d’abord être élu pour « être au Parc ». Mon entrée en politique en tant qu’élu écolo a commencé en 1977 ( que faisiez-vous en 1977  ? ) ce qui fait vraisemblablement de moi le plus ancien élu écolo du Tarn (j’attends toujours un démenti ). Depuis je me suis frotté avec plus ou moins de succès à 3 municipales, 2 régionales, 1 cantonale, 1 législative… c’est qu’il ne te suffit pas d’avoir des idées, des principes ou des valeurs (ou les trois ), encore faut-il que les électeurs votent pour toi. Le fait d’être élu ne constitue pas à soi seul une sinécure,
ni même l’oeil du cyclone, c’est le début d’une longue série d’emm…d’activités toutes plus prenantes les unes que les autres, avec la conviction d’agir pour le bien public. Cette fois-ci,  je ne remets pas le couvert et je vais donc pouvoir me consacrer à des activités plus personnelles que j’ai longtemps laissées au second plan: écriture de nouvelles, un nouveau roman, mes balades contées, ma musique, mes spectacles de clown pholisophique, mes sculptures et autres installations, une future maison- écolo pardi-, une nouvelle asso, le vélo, mes amis et mes voyages. Comme le prétend la tradition autour du romain Cincinnatus, je « continuerai à  labourer mon champ ».

disparition de Sylvie Cerni-Paris

Sylvie, je l’ai connue bien avant les luttes de Patanarès, elle derrière sa guitare basse bien jazzy ou dans des chorales. Et aussi lors d’échanges fructueux sur sa pédagogie de prof de maths d’avant-garde. Et puis ça a été la lutte contre le projet fou de méga-décharge et la création de Patanarès. Son truc, c’était l’informatique et en quelques jours, elle nous a bâti un super-site internet qui non seulement nous informait de l’avancée de la lutte et des rendez-vous, mais était devenu en quelques mois une référence à l’échelle nationale pour toutes les luttes anti-décharge de l’hexagone ! Et elle y bossait plusieurs heures par jour. La victoire acquise, elle avait créé un autre site, l’Echo des Hauts-Cantons qui recensait manifestations, expos, spectacles, films, tout ce qui fait la vie culturelle de plusieurs vallées. Plus récemment elle avait découvert la rando-dessin et on s’était payé quelques bonnes tranches de dessin sur le tas. Et encore tout fraichement , son projet de maison-paille pour laquelle elle avait entreposé des centaines de bottes qui aujourd’hui se mouillent sous la pluie. Et puis Sylvie, c’était aussi la créatrice de ce site. Combien de fois je l’ai enquiquinée sur tel ou tel point technique qu’elle s’efforçait de résoudre dans les 48 heures. Son dernier message, ça a été « t’inquiète pas pour ton compteur zinzin, je m’en occupe ». Pas eu le temps de s’occuper de mon compteur. Ni du sien. Du coup, le site se retrouve orphelin. Drôle d’idée de partir en déplacement un 2 janvier…Et nous, on te dit bye bye sans trop savoir la longueur du voyage, ni la destination, ni le prochain arrêt…J’espère que là-haut, enfin là-bas, ils te trouveront bien un clavier en état de marche…

croque-chemins

l’Intrepide Centripète

Ca y est, les toutes premières sorties de l’Intrépide ! cadre ( des années 60) récupéré à S Etienne, roues flip-flop de chez Gipiemme, selle cuir trouvée à la déchèterie, le guidon chez Cyclable à Montpellier, pédales et manivelles trouvées dans mes fonds de tiroir, trousse à outils cuir, bidon alu chiné dans un vide- grenier, frein avant Mafac déniché par Bastien, poignées cuir réalisées par mes soins à partir de bandes de cuir dégotées dans un vieil atelier de tisserand…j’ai même retrouvé chez ma mère la plaque de vélo gravée au nom de mon grand-père Charles ! Pour avoir l’air chébran, dites juste: un « fixie singlespeed
vintage old school »!

cyc_D_fixie

25 ans d’Encrier Renversé

La vénérable revue de nouvelles castraise, l’Encrier Renversé, souffle ses vingt-cinq bougies. Bel exemple de longévité dans le monde fragile de la nouvelle. Pour l’occasion, l’equipe éditoriale a sorti un numéro anniversaire spécial et ouvert ses colonnes aux 24 lauréats des éditions précédentes. C’est un vrai collector. Un numéro hors série et hors du commun aussi que propose la revue de nouvelles «L’encrier renversé» pour fêter son vingt-cinquième anniversaire. Un opus bien épais et surtout très complet qui rassemble des textes nouveaux des vingt-quatre lauréats du concours de nouvelles proposé chaque année depuis 1988 par l’Encrier.
Pour le directeur de la publication Gérard Charpentier : «Notre idée a été de demander aux anciens lauréats d’écrire un texte librement. Sur les 24 nouvelles que nous publions donc, il y a 18 inédits donc. Avec des textes remarquables d’auteurs qui, depuis leur passage à l’Encrier Renversé, ont souvent gagné en notoriété.»Vous y trouverez donc, pour la raisonnable somme de 10€, 24 nouvelles inédites, des entretiens avec les auteurs, etc…et bien sûr un (superbe) texte de GB, « l’égovoyage ».

GB fait son installation…

…au festival du film Documentaire de Labastide-Rouairoux, en octobre.Ça avait tout d’un exercice imposé car je devais mettre en scène 8 moutons- très sympa au demeurant- réalisés par des scolaires dans le cadre de la Route de la Laine. Difficulté supplémentaire, la thématique du Festival, « comment va la vie? »Ultime difficulté, vous savez que je mets un point d’honneur à n’utiliser comme matériau de base que des éléments de récup, ceux-là même qui encombrent nos déchèteries. Donc j’ai jeté mon dévolu sur une trentaine de fenêtres (!) destinées  à la benne. Patiemment cassé plus d’une centaine de carreaux, assemblé en six modules à peu près transportables par un type seul, peint en blanc pour une unité au moins de couleur. Les moutons sont censés sortir de leur routine-appartement, franchir-s’affranchir des volumes qui les emprisonnent, casser les fenêtres, s’évader à nous la liberté. Pour que la métaphore soit clairement lisible, j’ai ajouté une trentaine de vrais pavés. Incitation  à la rébellion ? On n’est pas des moutons !

ouvertures

des militants de Greenpeace emprisonnés en Russie

Ana Paula est une Brésilienne de 31 ans qui voulait simplement protester pacifiquement contre les forages pétroliers russes dans l’océan Arctique. Aujourd’hui, elle est emprisonnée à Mourmansk en Russie avec ses 29 coéquipiers du navire de Greenpeace Arctic Sunrise, et aucune libération n’est en vue. Mais ensemble, nous pouvons leur lancer une bouée de sauvetage.

Ces militants de Greenpeace, dont certains sont placés à l’isolement, sont menacés de quinze ans d’emprisonnement pour une accusation de piraterie montée de toutes pièces. Leur crime ? Avoir suspendu une banderole sur une plateforme pétrolière russe pour dénoncer le danger des forages offshore dans une des zones les plus belles et les plus fragiles de notre planète. De nombreux gouvernements occidentaux les soutiennent déjà, mais aujourd’hui Ana Paula et Greenpeace demandent aux membres d’Avaaz de les aider à lancer une mobilisation véritablement mondiale.

Ensemble nous pouvons convaincre certains des plus grands partenaires politiques et commerciaux de la Russie — le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud et l’Union Européenne — d’intervenir pour la libération des 30 prisonniers de l’Arctique. Signez la pétition et rassemblons un million de signatures pour libérer Ana Paula et ses amis. Lorsque nous aurons atteint ce nombre, nous projetterons leur visage sur des bâtiments et dans des lieux publics dans des pays-clés afin que la presse ne les oublie pas.