» Cette année, le Parc naturel régional du Haut-Languedoc ne se contentera pas de commencer à mettre en œuvre le contenu de sa charte. Récemment renouvelé pour les 12 ans à venir, ce document de référence tourne autour de trois axes essentiels : la gestion durable des espaces ruraux, du patrimoine naturel et des paysages, l’accompagnement du territoire pour relever les défis citoyens du XXIe siècle, et l’impulsion nécessaire pour une nouvelle dynamique économique, sociale et culturelle en Haut-Languedoc.
Porté à 119 communes de l’Hérault et du Tarn, dont dix ont le statut de partenaires, ce territoire s’apprête également à vivre un anniversaire : celui des 40 ans de son entrée dans le milieu tant convoité des Parcs naturels régionaux, puisque le premier décret ministériel avait été signé le 13 juillet 1973.
Pour marquer ses quatre décennies d’existence, le Parc a choisi de soutenir plusieurs manifestations identitaires. « Une par secteur statutaire et la sélection n’a pas été facile », affirme le vice-président Gérard Bastide. Déjà quelques unes sont passées et d’autres en préparation comme à Azillanet (15 juin), à Saint-Pons-de-Thomières (du 24 juin au 7 juillet) avec les Estivales du marbre, à Villemagne l’Argentière (7 juillet) autour de la fête de la moisson, à Cambon-et-Salvergues (7 juillet) pour la fête de la montagne, à Olargues (15 août) pour la fête du bio, Labastide-Rouairoux (du 15 au 17 août) pour la fête du fil.
Mais la manifestation qui intéresse le plus Gérard Bastide, « ce polyfaiseur de multichoses », comme il aime se définir, aussi à l’aise dans ses rôles de militant écolo, écrivain, clown, plasticien que cycliste au palmarès non négligeable avec dans ses souvenirs l’ascension à VTT du Toubkal (4167 m), du Canigou et du mont Olympe, c’est le Tour du Parc à VTT. « Nous sommes aux antipodes d’une compétition », précise-t-il. « Le parcours est bien sûr sportif avec ses 45 km par jour et un cumul de 1000 mètres de dénivelé. Ce sera le quotidien d’une équipe d’une dizaine d’éclaireurs-ambassadeurs qui va emprunter 430 km d’itinéraires balisés comme la voie verte, la grande traversée de l’Hérault, les GR et le réseau de petites randonnées. A l’instar de la grande traversée du Vercors ou du Jura, le tour du Luberon, l’idée est de proposer par la suite un concept identique en Haut-Languedoc. »
Le départ sera donné le 13 septembre à Saint-Pons-de-Thomières. Le circuit passera ensuite par Roquebrun, La Caunette, Saint-Amans, Arfons, Dourgne, Burlats, Brassac-sur-Agout, Lacaune-les-Bains, Saint-Gervais-sur-Mare, Bédarieux et retour au siège saint-ponais du Parc le 22 septembre. « Histoire de dresser un portrait sensible du territoire, de faire le plein d’images, d’écrire un carnet de voyage à l’usage de tous les amoureux de ce pays qui ne manqueront pas à leur tour de se lancer à se lancer à sa découverte. »
Midi-Libre, avril 2013
Tous les articles par Gérard Bastide
Croq’chemin à Premian
Le jeudi 22 aout à Premian, rencontre pour un sketch crawl, pardon, une rencontre
de carnettistes et autres dessinateurs. Tout y est passé, la place du village, les bâtiments, les arbres, l’église, les cyclistes…et même le cimetière ! Une douzaine de croqueurs et de croqueuses de paysages avaient fait le déplacement pour une journée entière de croquis dans une ambiance studieuse…et conviviale !
GB aux sanhes de Puech Balmes
Tous les mercredis de l’été aux sanhes de Puech Balmes (commune de Saint Amans Valtoré), animations auprès de la tourbière: sorties naturalistes, conférences, spectacles, déambulations,…le 8 aout, GB y était, non plutot Pedegueine, pour des contes sôôôrciers…
Festival du Roc Castel
rouges vies, mémoires, de Jean Ortiz
Jean Ortiz, bastidien d’origine et de coeur, éprouve le besoin de raconter sa vie de militant et de combattant pour son idéal communiste qui l’anime depuis toujours.
Tour à tour flamboyant, poète, tacticien, tiers-mondiste, toujours généreux et lucide, il balaie plus d’un demi-siècle de combats qui lui ont fait croiser la route de Marchais, Séguy, Castro et tant d’autres anti-impérialistes. La vie de son guérillero de père donne la clé de son parcours de combattant infatigable qui rêve à présent, non plus de grand soir, mais de petits matins. Il me fait le plaisir et l’honneur de me citer p.38. Mais ce n’est pas pour ça que vous lirez son livre, mais bien pour le parcours d’un idéaliste qui, tout en reconnaissant ses erreurs de parcours, n’a rien renié de ses convictions.
Rouges vies, mémoire(s) de Jean Ortiz, éd.la librairie des territoires, 20€
le retour de Martin Glayre
hé hé, ça fait la deuxième année que je gagne le concours d’écriture organisé
par la Maison du Vélo à Toulouse. le thème cette année: un aventurier découvre la Ville Rose. Sympa, les textes sont lus en situation au cours d’une balade à vélo dans les rues de Toulouse. Allez, je ne résiste pas au plaisir de vous livrer mon texte en vieux françois, quelque part entre François Villon, Rabelais et Boileau :
LE RETOUR DE MARTIN GLAYRE
Autres fois baschelier fus aux escholes de Tholose. Or il y a force tems et ne me souviens goutte des leçons de théologie que nous dispensa Maistre Thibaud de Pechbusque, la malepeste l’étouffe. Seul me souvient les Sainctes Escritures, qui disent que quand il gèle il fait frescure.
Mieux ai la remembrance de maintes paillardises et des polides puscelles du barri Nau Bernat pour qui un jour nous nous bastimes comme des coquillards, Colin Miquet et moy, et l’estafilai d’un quart de joue. Pour les raisons desquelles banni fus de ladite cité, condamné pour mon inconduite à faire pénitence par pèlerinage piéton à Rome.
Outre ! Ne scay si ay trop godaillé en chemin avecque les Italiennes ou si les ditslieux estoient mille lieues plus prosches de Cathay que de Narbonne, mais force écume a coulé sous les ponts de Garomne quand derechef me voici en Tholose la Rose. ..(Visualiser le pdf)
Mai que Mai 2013
Superbe édition 2013 du festival occitan Mai que Mai! la rando thétralisée, que du bonheur, plus de 180 personnes en ont profité !
GB encore sévi, d’abord avec le discours allumé du conseillier territorial, ensuite avec Célestin en garde-frontière, enfin en Chico Zémikos pour des contes au milieu des bois! Et j’ai eu le plaisir de faire une impro sur la musique de Jean-Pierre Sarzier. (voir son site).Que du bonheur, vous-dis je !
l’intrépide centripète
Ca y est, après plusieurs mois de gestation, le site de l’Intrépide centripète est enfin opérationnel ! UN VOYAGE GÉODÉSIQUE ! UN PÉRIPLE GÉOPOÉTIQUE !
UNE ENTREPRISE LITTÉRAIRE INTERACTIVE ! L’intrépide centripète va partir à vélo à la recherche du Centre, son centre. Son fidèle secrétaire va l’aider dans ses recherches en gérant le Centre de Compilation des Connaissances Concentriques (4XC). Toi aussi, tu peux l’aider en lui précisant ce que tu sais du Centre.
Quelle aventure !
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25 ans de TF1
Le 22 février à 13 heures, le JT de TF 1 se conclut avec l’anniversaire des 25 ans d’antenne de Jean-Pierre Pernaut, l’occasion de faire défiler des images d’archives collectées aux quatre coins de la France. Et c’est qui commence le reportage, hein, je vous le demande ? encore le Bastide à l’accordéon ! Il est partout ce type !
pour le droit au mariage pour les catholiques !
Tribune libre d’Alain Gaudin, publié le 6/2/2013 sur le site Avanti :
Je suis complètement favorable au mariage entre catholiques.
Vouloir l’empêcher serait une erreur et une injustice. Le catholicisme n’est pas une maladie. Bien qu’ils puissent sembler étranges et déplaire à beaucoup, les catholiques sont des êtres normaux et doivent jouir des mêmes droits que la majorité, de la même façon, par exemple, que les informaticiens et les homosexuels.
Nous sommes conscients que beaucoup de traits et d’aspects du comportement des catholiques, comme leur tendance à diaboliser le sexe, peuvent nous sembler bizarres. Nous savons qu’il pourrait même émerger des questions de santé publique, liées à leur refus dangereux et délibéré de l’usage des préservatifs. Nous savons aussi que beaucoup de leurs coutumes, comme l’exhibition publique d’images de torturés, peuvent déranger beaucoup d’entre nous. Cependant tout cela correspond davantage à une image médiatique qu’à la réalité, et cela n’est pas une bonne raison pour leur interdire le droit au mariage. Certains pourraient arguer qu’un mariage entre catholiques n’est pas un vrai mariage, car il s’agit pour eux d’un rite et d’un précepte religieux engagé devant leur dieu, plutôt que d’un contrat entre deux personnes.
En outre, étant donné que les enfants nés hors mariage sont lourdement condamnés par l’Église catholique, l’on pourrait penser qu’en permettant aux catholiques de se marier on augmenterait le nombre de mariages « précipités » ou voués à la simple recherche du sexe (prohibé par leur religion en dehors du mariage). De la même façon, on dit que cela favoriserait les situations de violence familiale et les familles à problème. Mais il faut rappeler ici que cela ne concerne pas seulement les familles catholiques et que, étant incapables de nous mettre dans la tête des autres, nous ne pouvons pas préjuger de leurs motivations.
Dire qu’il ne faudrait pas appeler cela mariage mais d’une autre façon, cela ne revient qu’à détourner le problème – et de manière mesquine – vers des questions lexicales totalement hors de propos. Même catholique, un mariage reste un mariage et une famille une famille ! Et en parlant de famille, passons à l’autre thème brûlant, dont nous espérons qu’il ne sera pas trop choquant : nous sommes également favorables à l’adoption pour les couples catholiques. D’aucuns crieront au scandale. Il est probable que l’on nous réponde avec une affirmation du type : « Des catholiques qui adoptent des enfants ?!? Mais les enfants pourraient devenir eux aussi catholiques ! » Face à ces critiques, nous répondons qu’il est vrai que les enfants de catholiques ont de fortes probabilités de devenir à leur tour catholiques ( à la différence des enfants d’homosexuels et d’informaticiens), mais nous avons déjà dit que les catholiques sont des gens comme les autres. Malgré les opinions de certains et quelques indices en ce sens, il n’existe pourtant pas de preuves que les parents catholiques soient moins préparés que les autres à éduquer des enfants, ni que le climat religieusement orienté d’un foyer catholique ait une influence néfaste sur l’enfant. Enfin les tribunaux pour mineurs s’expriment sur chaque cas particulier, et c’est précisément leur rôle que de déterminer l’aptitude des potentiels parents adoptifs.
En définitive, malgré l’opposition d’une partie, je crois qu’il faudrait permettre aux catholiques de se marier et d’adopter des enfants. Exactement comme les informaticiens et les homosexuels.