Tous les articles par Gérard Bastide

80 ans du Front Populaire

Ca se fête, non ? Et les Congés Payés, non ? Payer des salariés, des prolos à rien foutre, prêts  à filer à bicyclette  pour venir saloper nos plages ! Bref, à l’initiative du Secours Populaire, nous avons mis sur pied le 12 février un spectacle vintage avec l’historienne Patricia Daussin qui a évoqué comment a été vécue cette période en vallée duThoré tandis qu’avec mes complices Jean-Pierre et Alain nous avons interprété -avec brio- « Tout va très bien Madame la Marquise », « Y a d’la joie »,  » tout ça vaut mieux », « quand on s’promène »… canotiers et robes  à pois de rigueur !
12 février

l’Intrépide dans la Dépêche du Midi

Publié le 13/12/2016 à 03:50, Mis à jour le 13/12/2016 à 08:03201612131437-fullGérard Bastide présente «L’intrépide centripète» /Photo DDM

Le voyage géopoétique de Gérard Bastide

Sa plume n’est jamais au repos, pas plus que sa créativité. Le nouveau livre de Gérard Bastide est paru il y a quelques semaines. «L’intrépide centripète» est le récit des aventures d’un personnage qui n’est autre que l’auteur, à la recherche du centre. Gérard Bastide s’est rendu physiquement dans tous les lieux qui sont évoqués au fil des pages, son aventure a duré près de trois années de voyages, de réflexions philosophiques et poétiques, de recherches géographiques, trois années où, très régulièrement, il se glissait dans la peau de son personnage avant de coucher sur papier ses impressions. «Trop longtemps je fus en marge. Excentré, décentré, déconcentré. En un mot, ex-centri-que. Aussi ai-je décidé de consacrer le reste de ma vie à la recherche du centre. S’il existe.» C’est ainsi que débutent les tribulations géopoétiques d’un cycliste lunaire qui, cramponné à son guidon, emmène ses lecteurs dans ses errances et leur fait découvrir de nombreux cœurs du monde, nombrils, centres, milieux et autres axes, consignés dans son carnet de voyage. Dans sa quête initiatique, l’érudition de son fidèle secrétaire l’amène à des profondes réflexions et finalement à se recentrer sur le sens à donner à sa vie.
Un beau récit tout droit sorti de l’imaginaire fertile de Gérard Bastide, «polyfaiseur de multichoses», musicien, conteur, acteur, nouvelliste, artiste plasticien, écrivain entre autres talents. Dans cet ouvrage tout en décalé, il incite à la réflexion sur le sens de la vie ; chacun doit trouver son «centre», son but pour aller de l’avant et la chute est résolument optimiste. Artisan voyageur, passionné de cyclisme, Gérard Bastide a déjà en tête de nouveaux projets : il participe en outre très régulièrement à des festivals et salons, sans oublier les concours de nouvelles et a déjà été primé à plusieurs reprises.

festival du cinéma documentaire, 9°

A Labastide-Rouairoux et nulle part ailleurs, le désormais traditionnel rendez-vous d’octobre. le thème de cette année ? Le corps. Dans tous ses états. Voir sur le site du festival http://echosdudoc.free.fr/?p=2567

De mon côté, j’ai proposé une installation intitulée : « Mon pays, le Khorabsan  » : bien sûr, il y a cette matière métallique quasi-organique, tatntôt serpent, tantôt cage ou filet. Ici et là quelques traces de sa vie antérieure dans un chantier. Mais surtout l’empreinte en creux du corps absent. Corps perdu escamoté évanoui volatilisé. Corps niés vendus volés violés rançonnés mutilés écrasés abattus assassinés. Non identifiés. disparus. Décédés. Corps absent. A sa place l’indicible violence du manque à tout jamais.
Festival-2016-©-Raymond-Alègre-25

Fête des sagnes, 6° édition

Encore une belle fiesta naturaliste sous la houlette de Rhizobiome, un site au fond des bois, des prés magiques, des tourbières, des écologues passionnés, un cabaret inédit au fond de la grange, un poil de musique, des produits locaux, plus de 150 personnes au traditionnel rendez-vous… C’était bel et bon. GB en rencontreur d’histoires s’est fendu de quelques récits improbables à base de prince-coq et de fourmi-matelot. Tout ça par ici.

cagadous secous

En occitan normalisé cagadors secòs, en français toilettes sèches. Bref, inutile de tourner autour du pot, c’est bien de nos déchets intimes qu’ il s’agit. Pourquoi encombrer les stations d’épuration avec nos matières fécales ?  Pourquoi dépenser  douze litres d’eau à chaque tirage de chasse ? Plutot que de chercher du coté de Freud  des explications d’ordre psychanalytique, il s’agit avant tout d’un geste de bon sens, sinon politique .   « Quoi ? vous faites caca dans de l’eau potable ?  » s’exclamait un petit Africain. Donc  choix assumé d’utiliser un seau ( en inox, plutôt qu’en plastique pour éviter les mauvaises odeurs ) et de la sciure gratuite de la scierie d’à coté. On vide le seau de 15 litres tous les 2/3 jours. Tous les jours s’il y a du monde. Dans ce cas, chacun participe  à tour de role. Le seau est vidé en tas près du jardin. Notre compost va « murir  » 2 ans. Certains préconisent de l’utiliser au bout d’un an. Nous on va attendre vingt quatre mois, autant pour des raisons psychologiques que pour sa maturation, et puis parce qu’on a la place, avant de rendre à la terre ce qu’elle nous a donné…cagadou

bûche ton chauffage !

Les constructions neuves sont soumises à la fameuse Réglementation Thermique (RT )2012. Pour faire court, la consommation d’énergie des batiments à usage d’habitation ne doit pas dépasser 50 kw/m2/an. Il faut prendre en compte l’efficacité énergétique du batiment, sa situation, les matériaux mis en oeuvre, les différents usages (chauffage, éclairage, climatisation, électro-ménager …) Nous avons opté pour le chauffage au bois, non par habitude- même si nous utilions exclusivement cette source d’énergie depuis 40 ans-, mais parce qu’il nous semble évident dans un pays forestier comme la Montagne Noire d’utiliser cette énergie locale. Limite de l’exercice : une maison de moins de 100 m2. Pour en savoir plus sur les dispositions réglementaires concernant le chauffage au bois, c’est par ici. Contrainte supplémentaire, la loi impose un dispositif de réglage automatique. Les poëles à granulés savent le faire. Or, nous ne tenons pas à utiliser des granulés, car cela nous semble une aberration de transformer le bois en granules (consommation énergétique ), puis de le transporter (re-consommation ). Du coup, les poëles à bois bûches qui satisfont à tous ces critères sont peu nombreux sur le marché. Nous avons choisi un poële danois HWAM qui accepte des petites buches de 33 cm, autonomie 7 à 10 heures,  avec un stockage de 80 kg de pierre olaire pour restituer les calories même quand le feu s’est éteint et … la fameuse télécommande qui donne la température intérieure, celle souhaitée, qui allume un petit ventilo et qui couine quand le poële réclame un apport de bois  !chauffge