Tous les articles par Gérard Bastide

les plantes voyageuses ?

 » Les plantes voyageuses », c’était cette année le thème des Floriales de Mazamet. C’était aussi les 18 et 19 juin, un week-end littéraire sur le thème des écrivains-voyageurs organisé par l’association J’m lire et la dynamique Evelyne Deliot de la librairie Calligram. Au menu, repas littéraire,  débat autour du thème,  signatures, films. Deux journées intenses et des échanges de grande qualité. Les invités ? Olivier Lemire le reporter géographique ( « l’esprit du chemin », « le bout du monde » ), André Théron , l’alpiniste photographe, Claude Aubert l’agronome écolo ( « Terre vivante ») … et GB, « l’Intrépide centripète ». Un bien beau moment de partage  !DSC04992

généalogie cycliste

Après l’Eroica, il était temps de me demander d’où pouvait me venir ce goût pour le vélo sous toutes ses formes, formes que j’ai testées successivement : bicyclette pour aller  à l’école, vélo pour faire des cascades, vélo de course, de randonnée, VTT, tandem, vélo couché, tricycle couché, fixie, vélo vintage, vélo électrique… mon père René est allé pendant des décennies au boulot avec son vélo, qui selon la saga familiale aurait appartenu à André Darrigade. Avant lui, mon grand-père Charles était président du Vélo-club Saladien ( le quartier de Toulouse où la famille habitait s’appelait » la Salade » ). Si vous avez des infos sur ce club, ça m’intéresse. J’ai retrouvé cette photo datée de 1942 où mon grand-père  (flèche ) s’apprête  à donner le départ d’une course cycliste. Il me semble reconnaitre l’avenue de Fronton. Avec une telle généalogie, c’est comme si j’étais tombé dans la marmite tout petit  !veloce-club-saladien-2

GB et l’Eroica

Depuis le temps que je rêvais d’y aller ! Où ? l’Eroica bien sûr, l’épreuve cycliste la plus mythique du monde, le Woodstock de la bicyclette qui se déroule chaque année en Toscane, près de Sienne au coeur des coteaux du Chianti. Pas déçu du voyage : paysages splendides, accueil chaleureux et convivial, belle ambiance… côté épreuve, pas mal non plus : 5500 participants au départ, plus de 70 nationalités, 200 journalistes ! Rappelons que l’épreuve se déroule sur des strade bianche, des chemins non revêtus avec de la terre, de la caillasse et surtout des vélos d’époque antérieurs  à 1987, les plus anciens datant des années 1900. Tenue d’époque assortie, maillots en laine, cuir partout, moustaches en guidon de vélo, le spectacle est partout. Cette année, l’Eroica fut particulièrement héroïque : pluie abondante,  chemins détrempés et boue particulièrement collante. Eroica bagnata, Eroica fortunata, dit le proverbe. Tu parles  ! Trois semaines après, j’ai pas fini de décrotter mon vélo, un Pashley Guv’nor, réplique d’un vélo club british des années 30. Pour quelques images, faites donc un tour sur le site des copains de Cyclable à Montpellier. Pour l’ambiance, un bon reportage d’un participant. Et l’an prochain, en octobre, tu fais quoi ?

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écrivains-reporters en herbe

La première édition du projet éducatif  » Ecrivains-reporters en herbe » a été  primée àToulouse, présentée au festival du photojournalisme de Perpignan… Pour la 2° édition, sous la houlette de l’infatigable Pierre Clot, les enfants vont devoir travailler sur mes affiches du Festival  du film documentaire… et corriger mes fôtes d’orthographe  ! Quel retournement de situation ! En tout cas, cela me fait très plaisir et j’attends avec curiosité leurs retours.  Et je crains déjà leurs commentaires sur mon bulletin de notes ! Pour en savoir plus sur cette belle opération, c’est écrivains-reporters en herbe.DSCN5035

Festival, 8° !

…et tant pis pour ceux qui n’ont pu, ou su, ou voulu venir ! radieux le temps, magnifique la programmation, superbe la cantine, épatants les invités, réalisateurs, artistes, journalistes, grands témoins, riches les échanges ! Une fois de plus,  j’ y suis allé de ma petite installation : comment donner à voir le temps ( sans vous faire perdre le vôtre) ? Comment le représenter autrement que par des chiffres, des aiguilles ou des cadrans ? comment mettre le temps en espace ? Avec ma panoplie d’outils usés, d’objets récupérés et mes gestes de toujours, matières, formes, couleurs, j’ai tenté une allégorie du Temps Qui Passe (TQP) avec ce radeau de fortune lancé sur l’océan des jours, des roues comme des cycles, un abri de toile précaire contre les marées des heures creuses, un mât pour guider l’esquif avant qu’il ne s’échoue sur les récifs des années perdues, et nous tous, migrants de nos propres existences . . .DSCN5051

8° édition du festival du film doc de Labastide-Rx

Eh oui, 8 ans déjà ! Et toujours du beau monde, une palanquée de films cette année sur le thème du temps,  des réalisateurs, des grands invités, des photographes, artistes, musiciens, comédiens, la cantine, le off, les collégiens, et j’en oublie. Comme chaque année, GB aka Gerbas fera une installation, ou plutôt deux cette fois-ci. Comment donner à voir le temps ( sans vous faire perdre le vôtre )? Comment le représenter autrement que par des chiffres, des aiguilles et des cadrans ? Avec ma panoplie d’outils usés, toujours les mêmes, matières, formes, gestes, couleurs, objets de récup, comment mettre le temps en espace ? Alors j’ai tenté une allégorie du Temps Qui Passe (TQP) avec un radeau de fortune lancé sur l’océan des jours, des roues commes des cycles, l’abri de toile précaire contre les marées des heures creuses, un mât pour guider l’esquif avant qu’il ne s’échoue sur les récifs des années perdues, et nous tous migrants de nos propres existences… En contrepoint à cette réflexion mélancolique, des pensées in-temps-pestives qui s’affichent. A contretemps.

 

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