Tous les articles par Gérard Bastide

contes, racontes & esqueches

Le festival occitan des Hauts cantons de l’Hérault, Mai que Mai, fête cette année ses dix ans. Dix ans d’initiatives en faveur de la langue et de la culture occitanes, ateliers de langue, groupe de musique, bals, stages, festival, cinéma, toponymie, cirque, danse, arts plastiques, difficile de tout résumer. Et  la traditionnelle rando-spectacle du jeudi de l’Ascension. Pour cet anniversaire, l’association Tafanari à l’origine du projet publie une sélection de quelques-uns de mes contes, récits et sketches,  contes, racontes & esqueches, une jolie façon de se remettre en tête et en bouche l’ambiance unique de ce festival unique !

Prix de vente: 10 € au profit de l’association

couv 1couv 2Même que le site de la lecture en Languedoc-Roussillon, hé bé il en cause !GB MQM

80 ans du Front Populaire

Ca se fête, non ? Et les Congés Payés, non ? Payer des salariés, des prolos à rien foutre, prêts  à filer à bicyclette  pour venir saloper nos plages ! Bref, à l’initiative du Secours Populaire, nous avons mis sur pied le 12 février un spectacle vintage avec l’historienne Patricia Daussin qui a évoqué comment a été vécue cette période en vallée duThoré tandis qu’avec mes complices Jean-Pierre et Alain nous avons interprété -avec brio- « Tout va très bien Madame la Marquise », « Y a d’la joie »,  » tout ça vaut mieux », « quand on s’promène »… canotiers et robes  à pois de rigueur !
12 février

l’Intrépide dans la Dépêche du Midi

Publié le 13/12/2016 à 03:50, Mis à jour le 13/12/2016 à 08:03201612131437-fullGérard Bastide présente «L’intrépide centripète» /Photo DDM

Le voyage géopoétique de Gérard Bastide

Sa plume n’est jamais au repos, pas plus que sa créativité. Le nouveau livre de Gérard Bastide est paru il y a quelques semaines. «L’intrépide centripète» est le récit des aventures d’un personnage qui n’est autre que l’auteur, à la recherche du centre. Gérard Bastide s’est rendu physiquement dans tous les lieux qui sont évoqués au fil des pages, son aventure a duré près de trois années de voyages, de réflexions philosophiques et poétiques, de recherches géographiques, trois années où, très régulièrement, il se glissait dans la peau de son personnage avant de coucher sur papier ses impressions. «Trop longtemps je fus en marge. Excentré, décentré, déconcentré. En un mot, ex-centri-que. Aussi ai-je décidé de consacrer le reste de ma vie à la recherche du centre. S’il existe.» C’est ainsi que débutent les tribulations géopoétiques d’un cycliste lunaire qui, cramponné à son guidon, emmène ses lecteurs dans ses errances et leur fait découvrir de nombreux cœurs du monde, nombrils, centres, milieux et autres axes, consignés dans son carnet de voyage. Dans sa quête initiatique, l’érudition de son fidèle secrétaire l’amène à des profondes réflexions et finalement à se recentrer sur le sens à donner à sa vie.
Un beau récit tout droit sorti de l’imaginaire fertile de Gérard Bastide, «polyfaiseur de multichoses», musicien, conteur, acteur, nouvelliste, artiste plasticien, écrivain entre autres talents. Dans cet ouvrage tout en décalé, il incite à la réflexion sur le sens de la vie ; chacun doit trouver son «centre», son but pour aller de l’avant et la chute est résolument optimiste. Artisan voyageur, passionné de cyclisme, Gérard Bastide a déjà en tête de nouveaux projets : il participe en outre très régulièrement à des festivals et salons, sans oublier les concours de nouvelles et a déjà été primé à plusieurs reprises.

festival du cinéma documentaire, 9°

A Labastide-Rouairoux et nulle part ailleurs, le désormais traditionnel rendez-vous d’octobre. le thème de cette année ? Le corps. Dans tous ses états. Voir sur le site du festival http://echosdudoc.free.fr/?p=2567

De mon côté, j’ai proposé une installation intitulée : « Mon pays, le Khorabsan  » : bien sûr, il y a cette matière métallique quasi-organique, tatntôt serpent, tantôt cage ou filet. Ici et là quelques traces de sa vie antérieure dans un chantier. Mais surtout l’empreinte en creux du corps absent. Corps perdu escamoté évanoui volatilisé. Corps niés vendus volés violés rançonnés mutilés écrasés abattus assassinés. Non identifiés. disparus. Décédés. Corps absent. A sa place l’indicible violence du manque à tout jamais.
Festival-2016-©-Raymond-Alègre-25