Archives de catégorie : L’écolo actif

Europarc à Genk (Belgique )

Du 21 au 25 octobre 2012 s’est tenue à Genk (province du Limbourg, en Belgique ) le congrès  européen d’ Europarc. Ambiance à la fois festive et studieuse sur le thème de cette année : (re)connecting people with nature. GB y était pour représenter le parc naturel régional du Haut-Languedoc et recevoir en son nom le label de la Charte européenne du Tourisme Durable ». Débats et échanges exclusivement en anglais durant trois jours, visites de sites réhabilités, accueil à C-Mine sur une ancienne houillère, accueil magnifique…GB y est allé de son morceau de bravoure avec un discours (court heureusement ) en anglais …et en flamand !

remise-de-la-charte-a-Genk

festival du film documentaire, 5° édition

Pour la cinquième année se tiendra à Labastide-Rouairoux-et nulle part ailleurs-le festival du film documentaire Echos d’ici ,Echos d’ailleurs sur les pas de Christophe de Ponfilly. Les 12 – 13 – 14 octobre 2012
Sur le thème des » délices du pouvoir »,
et parrainé par le photographe Reza,
voici le festival du film documentaire
de Labastide-Rouairoux, 5° édition !

Plus de trente documentaires présentés par leurs réalisateurs,
des débats, agoras,
une librairie,
de la musique vivante,
un camion-cinéma,
un film réalisé par les collégiens,
un coup de chapeau à Christian Rouaud,
une expo -photo de Philippe Assalit,
des grands invités, le juge Thiel,
Daniel Mermet, une cantine,
des animations, des plasticiens,
des bonus, des hors-les-murs,
l’association Echos-ci Echos-la,
une yourte…
et un raton-laveur,
cent une raisons de venir nous rejoindre
au festival de Labastide-Rouairoux !

A BIENTÔT !
5°festival-film

aux militants Verts la Patrie reconnaissante ?

Camarades Verts, verdâtres, vermisseaux ou vermillon,
écologues, écolâtres, écophiles,
j’enregistre sans grande surprise cette vague de défections au sein du mouvement Europe Ecologie-les Verts, suite à une série de résultats peu brillants, série qui se clot d’ailleurs aujourd »hui avec le joli score d’une vingtaine de députés verts à l’Assemblée.
Sans surprise car j’ai pu constater tout au long de mon compagnonnage avec la chose écologique combien la maison écolo était ouverte aux quatre vents, si bien que tout le monde a été , est ou sera un jour écolo. Du reste, je considère que l’écologie n’appartient pas plus aux écologistes que le marxisme n’appartient aux seuls marxistes.
Mais ce n’est pas au touriste écolo auquel je m’adresse, mais aux militants sincères et de longue date qui quittent la chaloupe verte. A ceux-là je dis :
Que croyiez-vous donc ? que l’électorat allait reconnaitre le bien-fondé de nos convictions ? que la République allait enfin entendre notre message ? Je me souviens de la belle énumération que David donnait de ses actions au sein de la mairie. Mais qu’il est vain d’attendre une quelconque reconnaissance ! Il faut à présent admettre que nos idées sont solubles dans la société. La vraie question aujourd »hui est : L’écologie aujourd’hui peut -elle se passer des écologistes ? Ou bien sont-ce les écologistes qui peuvent se passer de la société ?
Aujourd »hui, il m’intéresse moins de savoir d’où vous venez que de connaitre là ou irez. Souvenons-nous en modestie qu’un bon Fukushima- j’assume le cynisme du propos- a fait plus contre le nucléaire que cent mille discours militants et dix millions de tracts. Et encore, un Fukushima par génération car on a déjà enterré Tchernobyl et empaillé Hiroshima.
A l’heure où le vocabulaire de campagne d’un Copé se limite à quatre mots, au jour où une étudiante en droit devient députée par la seule magie du nom de sa tante, au moment où un twitt de quelques mots met en émoi la France entière, comment pouvions nous croire un seul instant que notre discours complexe, exigeant, austère, aurait pu être audible ?
Il n’y a jamais eu d’âge d’or.
Il n’y aura jamais de lendemains qui chantent.
Restent nos quotidiens compliqués que nous devons être à même d’assumer sans rougir le soir en se regardant dans la glace.
Sans oublier de vivre …

11 mars 2012, chaine humaine en vallée du Rhone

11 mars 2012, exactement un an après la catastrophe de Fukushima,  RECH, réaction en chaine humaine, se met en place entre Lyon et Avignon sur plus de 230 km dans le site le plus nucléarisé d’Europe  !
Nous nous sommes retrouvés plus de 60000 tout au long du parcours à dire non au nucléaire, à demander la sortie de cette impasse technologique et démocratique où nous ont entrainé de force les lobbies fous. Superbe ambiance, soleil chaud et mistral froid. Comme nous sommes arrivés en avance, Marie et moi, nous avons été enrôlés dans l’organisation et nous avons pu vivre l’événement de l’intérieur. Avec nos vélos, nous étions chargés de faire la navette entre la tête et la fin de la chaine sur notre secteur de Sorgues à Bédarrides, répéter les consignes de sécurité, encourager les troupes, donner les dernières infos …et serrer la louche de nombreux potes sur tout le parcours ! photos sur le site
www.chainehumaine.org

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