…et tant pis pour ceux qui n’ont pu, ou su, ou voulu venir ! radieux le temps, magnifique la programmation, superbe la cantine, épatants les invités, réalisateurs, artistes, journalistes, grands témoins, riches les échanges ! Une fois de plus, j’ y suis allé de ma petite installation : comment donner à voir le temps ( sans vous faire perdre le vôtre) ? Comment le représenter autrement que par des chiffres, des aiguilles ou des cadrans ? comment mettre le temps en espace ? Avec ma panoplie d’outils usés, d’objets récupérés et mes gestes de toujours, matières, formes, couleurs, j’ai tenté une allégorie du Temps Qui Passe (TQP) avec ce radeau de fortune lancé sur l’océan des jours, des roues comme des cycles, un abri de toile précaire contre les marées des heures creuses, un mât pour guider l’esquif avant qu’il ne s’échoue sur les récifs des années perdues, et nous tous, migrants de nos propres existences . . .