Archives de catégorie : l’ecriveur polygraphe

contes, racontes & esqueches

Le festival occitan des Hauts cantons de l’Hérault, Mai que Mai, fête cette année ses dix ans. Dix ans d’initiatives en faveur de la langue et de la culture occitanes, ateliers de langue, groupe de musique, bals, stages, festival, cinéma, toponymie, cirque, danse, arts plastiques, difficile de tout résumer. Et  la traditionnelle rando-spectacle du jeudi de l’Ascension. Pour cet anniversaire, l’association Tafanari à l’origine du projet publie une sélection de quelques-uns de mes contes, récits et sketches,  contes, racontes & esqueches, une jolie façon de se remettre en tête et en bouche l’ambiance unique de ce festival unique !

Prix de vente: 10 € au profit de l’association

couv 1couv 2Même que le site de la lecture en Languedoc-Roussillon, hé bé il en cause !GB MQM

l’Intrépide dans la Dépêche du Midi

Publié le 13/12/2016 à 03:50, Mis à jour le 13/12/2016 à 08:03201612131437-fullGérard Bastide présente «L’intrépide centripète» /Photo DDM

Le voyage géopoétique de Gérard Bastide

Sa plume n’est jamais au repos, pas plus que sa créativité. Le nouveau livre de Gérard Bastide est paru il y a quelques semaines. «L’intrépide centripète» est le récit des aventures d’un personnage qui n’est autre que l’auteur, à la recherche du centre. Gérard Bastide s’est rendu physiquement dans tous les lieux qui sont évoqués au fil des pages, son aventure a duré près de trois années de voyages, de réflexions philosophiques et poétiques, de recherches géographiques, trois années où, très régulièrement, il se glissait dans la peau de son personnage avant de coucher sur papier ses impressions. «Trop longtemps je fus en marge. Excentré, décentré, déconcentré. En un mot, ex-centri-que. Aussi ai-je décidé de consacrer le reste de ma vie à la recherche du centre. S’il existe.» C’est ainsi que débutent les tribulations géopoétiques d’un cycliste lunaire qui, cramponné à son guidon, emmène ses lecteurs dans ses errances et leur fait découvrir de nombreux cœurs du monde, nombrils, centres, milieux et autres axes, consignés dans son carnet de voyage. Dans sa quête initiatique, l’érudition de son fidèle secrétaire l’amène à des profondes réflexions et finalement à se recentrer sur le sens à donner à sa vie.
Un beau récit tout droit sorti de l’imaginaire fertile de Gérard Bastide, «polyfaiseur de multichoses», musicien, conteur, acteur, nouvelliste, artiste plasticien, écrivain entre autres talents. Dans cet ouvrage tout en décalé, il incite à la réflexion sur le sens de la vie ; chacun doit trouver son «centre», son but pour aller de l’avant et la chute est résolument optimiste. Artisan voyageur, passionné de cyclisme, Gérard Bastide a déjà en tête de nouveaux projets : il participe en outre très régulièrement à des festivals et salons, sans oublier les concours de nouvelles et a déjà été primé à plusieurs reprises.

« un jour rayonnant »

xconcours,P2018.jpg.pagespeed.ic.y0_SB7zWoYSur un prétexte  de Pascal Dessaint « ça va chauffer… » la communauté Tarn et Dadou proposait son concours annuel de nouvelles. J’ai fait partie des lauréats avec « un jour rayonnant ». Ca commence comme ça :

La montre indiquait à peine 6 heures 30. Abe écarta avec précaution les épaisseurs de rideaux superposés et jeta un oeil soucieux par l’étroite ouverture. Ca chauffait et c’était stupide de croire qu’il pouvait en être autrement. Au dehors, dans ce qui avait été autrefois des jardins se dressaient les rares carcasses d’arbres qui avaient pu résister jusqu’à présent aux incendies spontanés. Dans les rues incandescentes du quartier, on devinait les maisons calfeutrées tant bien que mal contre le rayonnement mortel, les piscines vides recouvertes de bâches qui étaient devenues avec le temps comme autant de refuges provisoires pour des hordes d’errants. Le soleil, ce fameux soleil, source de vie et de bienfaits, l’absolue nécessité des hommes dans les siècles passés, l’astre mortifère pesait désormais de tout son poids sur la planète et dardait ses rayons impitoyables sur toute chose vivante. Les oiseaux étaient partis les premiers et avec eux leurs chants. Ils avaient déserté en masse vers d’incertains refuges en suivant leur instinct millénaire… Continuer la lecture de « un jour rayonnant »

les plantes voyageuses ?

 » Les plantes voyageuses », c’était cette année le thème des Floriales de Mazamet. C’était aussi les 18 et 19 juin, un week-end littéraire sur le thème des écrivains-voyageurs organisé par l’association J’m lire et la dynamique Evelyne Deliot de la librairie Calligram. Au menu, repas littéraire,  débat autour du thème,  signatures, films. Deux journées intenses et des échanges de grande qualité. Les invités ? Olivier Lemire le reporter géographique ( « l’esprit du chemin », « le bout du monde » ), André Théron , l’alpiniste photographe, Claude Aubert l’agronome écolo ( « Terre vivante ») … et GB, « l’Intrépide centripète ». Un bien beau moment de partage  !DSC04992