Archives de catégorie : l’ecriveur polygraphe

l’essaim des derniers jours

« l’essaim des derniers jours », une nouvelle fantastique de GB

L’entame : C’est ce jour-là que Carol Peren décida de quitter le Centre. Un samedi. Ou un mercredi. Ou bien était-ce un autre jour. Peu importe, il lui semblait que cela faisait des mois et des mois qu’il y avait été admis. En vérité, il n’en savait plus rien depuis qu’on lui avait supprimé son si précieux calendrier au matin du trois cent-quarante septième jour. Pendant quelque temps, Peren avait continué à cocher les jours sur une plinthe de sa chambre mais là aussi sa manœuvre avait été découverte…

La suite parue est à découvrir dans  le blog tarnais  » Manières de dire   » de mars 2020.

un lecteur qui vous veut du bien

Quelques mois après la parution de mon dernier titre « Le voyageur est un menteur », un lecteur m’a transmis le courrier enthousiaste d’un autre lecteur à qui il avait offert le livre. Ce genre de situation est suffisamment rare pour que- ma modestie dût-elle en souffrir- je ne résiste pas au plaisir de la copier ici :

 » (…) quelle surprise ce livre  ! Je ne connaissais pas Gérard Bastide. Il était temps. Evidemment, je comprends pourquoi tu as pensé à moi car, dès les premières pages, je me suis retrouvé dans ce « voyageur menteur ». Enfin, vélo-périple-bivouac-rencontres, là s’arrêtent les ressemblances car ma plume glisse plus péniblement que mon vélo ne roule. Je t’avoue que, si les chemins parcourus laissent des traces profondes (et invisibles) , celles de Gérard Bastide, comme son mandala de couverture ( quelle belle et lumineuse façon de raconter les voyages cyclistes), sont en plus nettes et précises, montrant sans ostentation son érudition, restant toujours à fleur d’humour quand il referme une parenthèse à gorge déployée… et ce rébus,  comme une magnifique excroissance sur le nez de cet itinéraire que je n’avais pas débusquée ! Je connais quelques voyageurs-narrateurs (Nicolas Bouvier, Sylvain Tesson entre autres) qui m’aident à découvrir dans mes pérégrinations des »  filons d’or  » à côté desquels je serais passé sans eux, ce « voyageur-menteur » fait mieux : il m’a taillé une branche de coudrier pour trouver des sources nombreuses et rafraichissantes pour l’Ame… Merci donc pour ce livre-boussole aussi. Hélas, et malgré sa bibliographie étoffée, je n’ai trouvé aucune entrée ‘Gérard Bastide’ à la médiathèque (…) mais je n’abandonnerai pas une veine aussi prometteuse… »

Glups !

 

« Le randonneur » et le voyageur menteur

La critique de mon dernier bouquin par Jean-Yves Mounier, alias JYM, à paraitre dans la revue « le Randonneur » de janvier 2020 :

Commentaire de Jean-Yves MOUNIER

Après La voie cyclique  en 2011 et L’intrépide centripète
 à la recherche du centre en 2016, Gérard Bastide vient une nouvelle fois nous enchanter par sa fantaisie, son amour des mots, son sens de l’absurde qui conduit le lecteur là où il souhaite le transporter.
Récit de voyage, non-récit de voyage, récit de non-voyage, non-récit de non-voyage, ce texte enchanteur est tout cela à la fois et le résumer serait le ramener à ce qu’il n’est pas, un texte de plus sur la bicyclette, le voyage, la vie en quelque sorte que Gérard s’est choisie et sait si bien évoquer à travers une avalanche de mots qui donne parfois le vertige et nous conduit loin, très loin… dans le pays imaginaire du « polyfaiseur de multichoses ». Imaginaire ? ou pas.

Le voyageur menteur en Norvège

Un ami lecteur me fait parvenir cette photo de son équipage cycliste sur une route de Norvège. Bien. Le livre qui l’accompagne durant son équipée ? « Le voyageur est un menteur ».  Parfait. Ca me fait naturellement plaisir que mes menteries voyagent aussi loin. A quand une édition en norvégien ? Mais tout à coup je m’interroge : ce lecteur inspiré par mes écrits est-il réellement allé en Norvège ?